Quand nous arrivâmes dans la forêt, le sentier que nous suivions disparut. Nous étions obligés de tourner autour d'arbres énormes, dont les branches basses nous barraient le passage. Certains formaient un rempart et il semblait qu'il était impossible d'en franchir la ligne. Plus loin, nous pouvions apercevoir des clairières éblouissantes ; mais malheur à qui s'y aventurait, car cette riche végétation cachait des gouffres de boue où cheval et cavalier s'en iraient à jamais. Je m'appliquais à suivre le comte, et j'admirais son habileté à se guider sans boussole dans ces forêts sauvages.