Tu sais que le masque de la nuit est sur mon visage ; sans cela tu verrais une couleur virginale colorer ma joue, quand je songe aux paroles que tu m'as entendu dire cette nuit. Ah ! Je voudrais nier ce que j'ai dit. Mais adieu les cérémonies ! M'aimes-tu ? Je sais que tu vas dire oui, et je te croirai sur parole. Ne le jure pas : tu pourrais trahir ton serment. Si tu crois que je me laisse trop vite gagner, je froncerai le sourcil, et je serai cruelle, et je te dirai non, pour que tu me fasses la cour : autrement, rien au monde ne m'y déciderait.